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Soupçonnés d’aider des immigrés clandestins à travailler en France, mais aussi de fraude et de blanchiment, dix hommes d’origine pakistanaise, âgés de 30 à 40 ans, ont été mis en examen, vendredi dernier à Pontoise (Val-d’Oise), avant d’être écroués.
Patrons et petites mains ont été interpellés, le 10 janvier à Argenteuil, Ermont (Val-d’Oise), Sevran, Tremblay-en-France et au Bourget (Seine-Saint-Denis) par les enquêteurs de l’Ocriest (Office central pour la répression de l’immigration irrégulière et de l’emploi d’étrangers sans titre) épaulés par leurs collègues de l’OCRGDF (Office central pour la répression de la grande délinquance financière). Les enquêteurs de la police judiciaire leur reprochent d’avoir blanchi pas moins de 41 millions d’euros, en trois ans.
Prés de 13.000 personnes ont été refoulées à la frontière franco-espagnole en 2021, à Cerbère. Un chiffre sans précédent qui n’est pas sans conséquences sur le quotidien des habitants, mais également sur la sécurité du transport ferroviaire et des migrants qui traversent le tunnel transfrontalier.
De l’aveu même du préfet des Pyrénées-Orientales, le phénomène de l’immigration clandestine a atteint une ampleur inédite à Cerbère : “2021 est une année record.Nous avons interpellé près de 13.000 personnesqui n’avaient pas des documents pour circuler en France. Donc on n’a jamais fait face à une pression migratoire aussi forte ici.” Une situation qui entraîne de nombreuses complications, tant pour la sécurité des habitants que celle des migrants et du transport ferroviaire.
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Mais, si la présence du préfet sur le site de la gare n’avait pas été rendue publique, elle n’a pourtant pas échappé aux militants d’aide et de solidarité avec les sans-papiers. Une trentaine d’entre-eux étaient présents sur les quais pour interpeller le représentant de l’Etat. Les slogans brandis étaient sans équivoque : “Aucun être humain n’est illégal” ; “Bienvenue aux migrants” ; “Ouvrez les frontières” ; ou encore “Notre pays s’appelle hospitalité”. Une discussion s’est engagée, le préfet assurant qu’il était ouvert à tous les dialogues et qu’il ferait remonter les arguments des associations.
L’arrestation de trois jeunes clandestins après une tentative de vol de scooter montre des tensions de plus en pus palpables dans la petite ville côtière.
“J’en ai marre, marre, marre “, s’est exclamé mon client quand il a été entendu par la gendarmerie”, plaide en partie civile Me Caillaud.
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“Ils ne se comportent pas comme des gens qui veulent s’intégrer, coupe la procureure. Ils mentent sans arrêt. Ils ont d’abord prétendu être mineurs et arrivés de Palestine. À Cerbère, les gens subissent sans cesse ce type d’agression, ils sont exaspérés “. Elle requiert 10 mois ferme.
L’ancien maire de Riace en Calabre, Domenico Lucano – un temps une figure emblématique de l’accueil et de l’intégration des migrants en Italie – a été condamné ce jeudi 30 septembre à plus de 13 ans de prison en première instance, notamment pour avoir organisé des mariages de convenance pour des femmes déboutées du droit d’asile, et attribué des marchés, sans appel d’offres, à des coopératives liées aux migrants
Proche de la gauche, Domenico Lucano, qui accueillait depuis les années 2000 des migrants dans son village dépeuplé en Calabre (sud de l’Italie), dans le but de relancer le développement et les emplois, avait été arrêté à l’automne 2018 et placé en résidence surveillée.
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La commune de Riace avait été financée pendant des années par des fonds européens et italiens. Selon les médias italiens, Domenico Lucano a été condamné à restituer 500 000 euros de financements européens.
Ses avocats ont annoncé qu’ils feront appel de ce jugement en première instance, en soulignant que l’ex-maire n’a tiré aucun avantage pécuniaire dans cette affaire.
La Bulgarie va dépêcher entre 400 et 700 militaires à ses frontières avec la Grèce et la Turquie, a annoncé le gouvernement jeudi 26 août, alors que l’Union européenne redoute un afflux migratoire en provenance d’Afghanistan.
«La pression sur les frontières bulgares augmente», a déclaré le ministre de la Défense Gueorgui Panayotov, cité dans un communiqué. Les soldats «assureront une mission de protection (…) et assisteront si nécessaire la gendarmerie et la police frontalière, notamment pour la construction de barrières», a-t-il déclaré en marge d’un exercice conjoint des forces bulgaro-américaines dans le sud du pays. Cette décision intervient alors que le ministère de l’Intérieur a observé une augmentation du nombre de clandestins afghans arrêtés depuis une semaine.
La Bulgarie, qui se trouve sur la route des migrants du Moyen-Orient vers l’Europe, a érigé entre 2013 et 2018 une clôture de barbelés de 259 km à sa frontière avec la Turquie (sud-est du pays). Cependant, du fait d’un manque d’entretien, certains ont pu pénétrer sur le territoire et transiter à travers le pays.
Membre le plus pauvre de l’Union européenne, la Bulgarie n’a elle-même jamais accueilli de migrants en grand nombre, la plupart repartant avant même d’obtenir un statut de réfugié.